En mettant en avant le bien-être de tous comme objectif de société co-construit avec les citoyens, à partir de leur propre vision du bien-être, la démarche SPIRAL se démarque d’une conception du progrès se basant sur la seule production de richesses (mesurée ou non par le PIB). Elle met ainsi en lumière le rôle déterminant des dimensions immatérielles du bien-être telles que le lien social, la reconnaissance, le sens de la vie, le sentiment d’utilité, la confiance dans soi-même, dans les autres, dans les institutions et dans l’avenir, la fraternité, etc. Ce sont là autant de dimensions oubliées, maltraitées et sources de frustration dans les approches conventionnelles et qu’une démarche de coresponsabilité parvient à revaloriser, par exemple en redonnant du sens au rôle de chacun et par la reprise de confiance des personnes marginalisées de la société, avec des effets multiplicateurs en termes de mobilisation des ressources humaines (« effet spiral »). Par ailleurs, la coresponsabilité permet de dépasser les obstacles liés à la compartimentation des ressources en les mutualisant et donc en permettant leur pleine utilisation (notamment par les facilités et la flexibilité/ simplicité dans les procédures de mise à disposition et d’utilisation, comme les logements, les moyens de transport, les biens divers, le temps disponible, les savoirs et savoir-faire, etc.)
SPIRAL contribue ainsi à développer une voie de progrès vers le bien-être de tous avec une bien meilleure utilisation et valorisation des ressources existantes et sans utilisation de ressources non renouvelables, voie essentielle pour faire face aux défis socio-économiques et environnementaux que l’humanité doit relever au cours de ce siècle.